29/10/2014

Potelet et la peinture

Potelet a 8 mois et je suis fan d'activités créatives donc je me dis "pourquoi pas". 
Alors c'est partie, on va faire de la peinture. 

Super Papa en mode "euh il n'a que 8 mois" *et alors ?*

Je voulais de la peinture faite maison et mangeable. 
J'ai donc opté pour cette recette:

- 3 CS de sucre. 
-1 CC de sel.
- 1/2 verre de maïzena.
- 2 verres d'eau.

Mélanger le tout, faire chauffer dans une casserole jusqu'à épaississement. 
Laisser refroidir et y ajouter les colorants (ici colorant à pâtisserie basique). 



Une fois refroidi, j'ai installé la nappe de la table au sol, mon fils sur moi, tenue de combat exigée, un feuille de papier pour faire l'essai "peinture" puis une toile pour accrocher au mur.

Je lui ai proposé les différentes couleur tour à tour. Au début, il a trifouillé un peu la texture tout çà, puis hop il s'est lancé.

L'activité a duré: 15min, bain juste après. 

Et Taddaaaammm, laisser sécher puis accrocher. 


29/09/2014

Un petit coin de Paradis, un moment d'Enfer.

ô toi Sudiste, tu ne sais pas dans quel paradis tu vis.

28 Août la nuit, hop c'est parti, Potelet in the siège auto, Bof de 11 ans à l'arrière, Super Papa ultra-méga-crevé en mode "je conduis" et moi, départ pour....Marseille.
Tu me diras Marseille ?! Ton paradis c'est: Marseille -> Euh oui d'abord quand tu vis dans un coin où tu vois plus d'herbes vertes, de champs, de vaches que de sables fins et de ciel bleu... oui c'est le paradis.
Plus sérieusement: Marseille car Super Papa et Bof sont supporters de l'OM *mais çà on s'en fou on va pas commencer à parler de foot*

Du paradis à l'enfer: ma désaventure *et là je vais faire que me plaindre*

Avec la troupe on décide de manger devant le stade because Super Papa le veut donc je lui fais plaisir.
On a donc convenu que je rentrerai à l'hôtel en métro + bus (hôtel avenue saint menet pour ceux qui connaissent), comme on est quand même prévenant: on a pris l'itinéraire auprès de l'office de tourisme, imprimé les horaires et blablablas.
L'heure du match a sonné, je prend Potelet en poussette (la patate que je suis a zappé son mid taï dans la voiture) et hop me voilà parti en métro.

LE METRO: comment dire ? Le gros bordel pour y descendre avec une poussette, mais comment font les marseillaises chaque jour: PLUS JAMAIS en poussette.
Après deux changements de métro enfin arrivé au bus.

LE BUS: comment dire ? Alors il y a plein de numéro, l'agent est désagréable comme tout, je m'installe me voilà partie à la penne sur huveaune. 

J'arrive à l'arrêt, donc je descend (tu remarqueras que je fais preuve d'une logique hors-pair) et là: moment de solitude.

1- je ne reconnais RIEN.
2- il n'y a aucune indication type "hôtel F1 avenue saint menet avec une grosse fléche.

Visuellement, je suis perdue avec ma poussette à 19h45 YOUHOU !
Je met mon gps piéton (il me reste 30% de batterie !) et nous voilà parti pour l'hôtel à 45 minutes, 45 MINUTES !!! 

Je marche, Potelet s'impatiente vachement donc je chante, oui une ch'ti qui chante à Marseille des chansons de môme pour calmer comme je peux loulou. Enfin j'arrive de l'autre côté du pont (comprendre: début de l'enfer).

Note: Le GPS c'est top mais une avenue çà s'étend sur des kilomètres, donc le GPS me dépose dans l'avenue et biensur je vais à gauche et il faut aller à droite (pourtant j'ai le sens de l'orientation). Il commence à faire noir, j'ai quasi pu de batterie, Super Papa " t'es bien arrivé ?" euhhhh si tu savais. 
Je vois une caserne de pompier , je décide de bien la mémoriser au cas où je serai vraiment pommée dans la nuit, sans batterie avec un bébé de 6 mois et demi comme çà... Et je vois à 21h un petit groupe de papys en mode pétanque donc je vais les voir désespérée, Potelet qui braille comme pas possible. Sympatique ces hommes, ouff dans 700m je suis arrivée, arrêt tétée sur un banc et hop enfin j'aperçois le bout du tunnel: Hôtel F1 saint menet.

1h45 pour trouver son chemin -> PLUS JAMAIS je n'écouterai l'office de tourisme !

[[Tout le reste du séjour fût que du bonheur]]


21/08/2014

Mes intestins gigotent

Ce sentiment indescriptible qui te prend aux tripes quand tu l'entends pleurer: Suis-je la seule ?!

Lorsqu'il pleure, on t'assassine à coup de:  "mais laisse le pleurer" ou encore "il te teste, ce n'est pas le moment de lâcher".

Il a 6 mois, il pleure parce qu'il a un besoin et moi Mam j'accours l'assouvir ! Et c'est comme çà !

Je me rappelle de la pyramide de Maslow, vous connaissez ? C'est une pyramide des besoins d'un être humain. Bien des parents satisfont uniquement les besoins physiologiques de leur enfant, le besoin de sécurité mais le besoin d'amour est souvent limité par les PDM (principes de merde).


Car avec force, on doit dans l'éducation française ordinaire, laisser pleurer son enfant pour ne pas se faire bouffer, car nous: parent sommes les chefs, au dessus des enfants: je suis le maître du monde et toi petit hobbit joufflu tu m'obéiras !! *Mouahahahahahahaaaaa* -> çà ne choque que moi.

Scientifiquement *oui j'adore la science*, vous saviez que le cerveau (plus particulièrement le réseau hypothalamo-hypophysaire) envois un signal aux glandes surrénales (au dessus des reins) lorsque votre enfant pleure ? Ce signal a pour effet de produire du cortisol (= hormone de stress). En bref, plus bébé pleure, plus bébé stress. 

"Oh mais j'ai laissé ma fille pleurer et elle n'est pas morte ?!" -> bah oui, heureusement, ça ouvre un prochain billet: faut-il changer de comportement uniquement lorsque la conséquence directe est: la mort ?! 

Un peu brut de décoffrage mon billet, je vous l'accorde. 

Lorsque mon petit Potelet pleure, j'accours directement le réconforter que ce soit totote party, besoin de câlin, gros chagrins, faim, couche sale... Je m'en fiche, j'y vais, je le réconforte, le serre fort (pas trop non plus) et hop même si il continu de pleurer, je sais que dans son p'tit coeur son réservoir d'amour est rempli. Et quoi de mieux que démarrer la vie avec un réservoir d'amour remplit ? 
Dans ma vision des choses, un enfant qu'on ne laisse pas pleurer, s'épanouira mieux qu'un enfant qui pleure, on le guide vers la confiance en soi, la réalisation de soi, la quiétude, le bon développement. Il n'est pas livré à lui même dans son désarroi, ne sera pas capricieux car écouter (l'écouter ne signifie pas qu'on dis "oui" à tout).
Pour appuyer çà, je me dis que son cerveau est en pleine évolution, constante, il subit inconsciemment de grand changement au quotidien donc laisser le stress submerger ce p'tit loulou, non merci.

Que çà plaise ou non, je suis maman et je ne laisse pas pleurer mon enfant.

Et vous ?

08/08/2014

Allô docteur ?

ALLO docteur ? 

Je crois que j'suis malade:


Je saute du lit quand le baby phone se met en route, j'ai des papillons dans le ventre quand je le regarde, je stress quand il fait un vaccin, je pleure quand il a mal, je pleure quand il va mal, je pleure... *bon oui je pleure tout le temps*, je suis tout chamboulée quand il fait un nouveau geste, je rigole aux éclats quand il sourit, je pleure de joie quand il rit.

Je suis émerveillée par ses petits yeux, je suis amoureuse de ses petits pieds, tout est si petit chez lui, j'adore manger son petit bourlet  *Suis-je cannibale ?*, quand il fait caca je suis contente *c'est là que tu sais que tu es devenu parent*, j'ai envie de le réveiller quand il dors, j'ai envie de le calmer quand il pleure, je cours le nourrir quand il a faim, je n'arrive pas à dormir si je ne l'ai pas vu avant. Je n'arrive pas à sortir si je ne lui ai pas dis au revoir. 


Ça me prend aux tripes, çà me donne mal au ventre, ça me fait tourner la tête, mon coeur bât si vite...

Vraiment docteur, je crois que j'suis malade ! [...] 

Ah non, vous dites que ce n'est pas une maladie

Ah bon, vous dites que si s'en est une, dans tous les cas, je suis déjà condamnée ? 

Mais dites moi, çà va aller mieux par la suite ? 

Ah bon, vous dites que non, que jamais je ne guérirais, et que çà risque d'empirer mais POURQUOI ? 




Ah oui, je vois, on appelle çà:  Maman [...]

Merci Docteur. 



07/08/2014

Je m'informe sur l'éducation positive

En cours d'apprentissage sur l'éducation positive. Mais qu'est ce donc ? Grosso modo çà consiste à ne pas dire "non" à son enfant, *oui oui tu le laisses tout faire, tu dis oui à tout même quand il veux sauter du 3e étage -ironie-*. Plus sérieusement, çà consiste à ne pas dire "ne traverse pas la route" mais plutôt "il faut rester sur ce trottoir". Ça c'est pour la théorie, mais je suis d'accord ce n'est pas facile dans les moments de stress, de fatigue, de combiner cette éducation positive et son besoin de souffler.

Alors avec Potelet, même si il est tout bébé, on teste. Potelet a ses gencives qui lui fond des misères, il prend mon sein comme une bouteille de champagne qu'on essayerai de débouchoner... Outchhhh alors j'ai envie de hurler "NOOOOONNN" mais je ne veux pas le frustrer, lui faire peur ou le brusquer alors je lui dis "si tu mangeais ces clé *clés de dentition hein ^^* ce serait mieux pour ta douleur et pour la mienne" bon çà c'est l'idée mais en langage plus de Mam à Potelet çà donne: Potelet, çà c'est pour mordre quand on a fort fort mal et la totote c'est pour les câlins, tétées, réconforts, dodos.
Je lui met les clés sur mon sein, et lui au sein, et ce petit malin vague de tétée à morsure pour se soulager.

Donc oui: çà marche et je continue sur ma lancée avec un achat prochain de quelques livres d'Isabelle Filliozat.




06/08/2014

Porter bébé dans son écharpe comme dans son ventre

Le portage, là aussi une pratique atypique de la société Française. Ça fait africain, diras t'on. Et pourtant, c'est en pleine expansion chez les mamans.
Porter, ça permet d'avoir tes deux mains au quotidien et de ne pas laisser pleurer bébé *youhouuuuu*.
Je porte Potelet en écharpe depuis qu'il est né et j'avoue vouloir porter encore et encore.

- Une vraie aide quand tu veux continuer de vivre ton quotidien et ne pas délaisser bébé dans un parc ou autre.
- Pratique pour faire les courses, indispensable si tu les fais seule.
J'ai testé deux écharpes de chez JPMBB (Je porte mon bébé):
- L'écharpe original: c'est une longue écharpe assez élastique. Le nouage se fait avec des noeuds, tu as trois couches de maintien. Elle est géniale pour les longues balades ou le ménage par exemple.


- La PESN (petite écharpe sans noeud): c'est une sling (= écharpe à portage asymétrique) légère, douce, coloré, jolie. Elle est top pour porter pour aller jusqu'à la voiture, monter tes courses, aller faire un tour au supermarché. C'est un portage de petit trajet qui offre comme avantage de se mettre très rapidement.


Bientôt, je teste le mid taï, tu connais ?
Porter ça facilite la vie.

[JPMBB c'est ici]
Et toi le portage, t'en dis quoi?

05/08/2014

TOTOTE POWAAA


Je vais biensur te parler d'allaitement, et autant te le dire de suite: je ne compte pas arrêter demain. 
Je suis ce qu'est la vache au veau, la maman au bébé, rien de plus naturel. 
Et pourtant: au début je me suis dis "Je teste et si j'aime, je continue sinon j'arrête". Et j'ai testé et crois moi, je n'ai jamais voulu arrêter ! 
Le plus important dans l'allaitement c'est de se faire confiance et de suivre son instinct de maman
Après il y a quelques trucs à savoir pour bien démarrer son allaitement comme:

- Allaiter à la demande, et non pas toutes les 3h sinon c'est foirage quasi-assuré.

- le "j'ai pu de lait" -> c'est un mythe légendaire créée par les militantes du lait en poudre, bébé a des pics à 3,6,9 jours/semaines/mois, à peu près hein ^^, çà peut aller jusqu'à une semaine où ton bébé va être coller au sein comme une huître à son rocher ;).

- le "mon lait n'est pas assez nourrissant" -> Pourquoi tu le bois ? *ironie* Bon le lait maternel se digère plus vite certes, mais il est bel et bien nourrissant, regarde les veaux dans les pâtures c'est pareil. 

- Eviter les tétines, et les biberons pour la confusion sein-tétine qui peut bousiller l'allaitement de certaine par la différence de succion.

- Tu as mal = Mauvaise position de bébé, demande de l'aide à une conseillére en lactation, une puéricultrice et soigne toi: crème de type lansinoh, compresse de lait maternel.

- Bébé prend mal le sein -> fait vérifier son frein de langue. Chez Potelet, on l'a coupé pour qu'il puisse aller cherche le sein loin, comme quoi çà joue énormément !

L'allaitement c'est cette chose magique qui te permet de prolonger ta grossesse un peu, ta bulle hors utérus où pendant l'instant de quelques minutes tu te retrouves avec ton bébé, yeux dans les  yeux. 

Je clam haut et fort "Totote Powaa" non seulement parce que c'est bon pour bébé, c'est bon pour toi et que je ne comprend pas pourquoi ne pas allaiter. Papa veut participer ? Tire ton lait, mais fonce c'est vraiment magique. Toutes les femmes devraient allaiter car elles le peuvent quasiment toutes ! 

Enlève tes oeillères, Abat tes préjugés et Fonces !
Tu es pudique ? Je comprend, il existe des tabliers ou châle d'allaitement top.

Information utile ici 

Que tu l'appelles sein, totote, titi ou autres -> Donne le ;). 

Et toi c'est quoi son p'tit nom ?
Tu n'es pas encore maman, mais tu es plutôt future mam-allaitante ou future mam-biberonante ? 

Super Papa

On a souvent tendance à les oublier, à les mettre de côté mais pour ma part mon petit Potelet a vraiment un Super Papa
J'aurais jamais cru qu'il serait ce type de père, enfaite je n'imaginais pas tout simplement les parents qu'on serait.

Je vois souvent des posts de maman qui disent: "j'en ai marre, il ne veut pas changer de couche....". Et oui, çà me surprend, alors non ce ne sont pas des "mauvais pères" mais je me dis "purée c'est vraiment dommage de rater tout çà, mon fils a vraiment un Super Papa". 

Super Papa court dans l'appartement pour changer ses couches en faisant des vocalises de bruit d'avion jusqu'à la table à langer. Super Papa embrasse son fils avant et après le travail, doucement sans bruit. Super Papa enlève ses pantoufles pour aller dans la chambre de notre fils (on a du parquet) quand il dors. Super Papa fait le cheval avec petit PoteletSuper Papa déprime quand il doit m'aider à mettre les vêtements trop petits en carton. Super Papa a des coups de blues quand il regarde les photos de Potelet à peine né. Super Papa donne le bain, donne les petits pots, donne le lait tiré.

C'est simple c'est un Super Papa, il trouve de l'intérêt à faire chaque chose que d'autre papa trouverait ingrat. Comme il dit, je cite: "Ce n'est pas quand il aura 18 ans qu'il faudra regretter ses moments." 

Mais surtout, Super Papa donne vraiment tout son amour, et purée c'est qu'il en a pour son Potelet, il est gaga de son fils. 



Alors si vous aussi vous avez la chance d'avoir un homme qui joue son rôle de Super Papa, dites lui ! *sauf si il ne vous dis pas que vous êtes une bonne mère :p*



Et les "sictmoi", on en parle ?

Les "sictmoi": ils sont nombreux et sont souvent sans enfant. Ils viennent te dire ce que tu dois faire et comment, parce que tu fais mal, d'ailleurs "si c'était eux" ça ne se passerait pas comme ça !
Ils ne te conseillent pas.

Autant les gens qui conseillent d'un point de vue préventif, bienveillant, dans le but de m'aider sont supers *bah oui je n'ai pas la science infuse*.
Autant les "sictmoi" me donnent conforte de faire ce que je veux et d'être à l'écoute de mon Potelet.

Tu vois mieux ce que s'est un "sictmoi"?

Situation vécue:

Potelet en mode "je veux téterrrrrr" *imaginer un zombi dans walking dead*, quand c'est ça c'est l'hécatombe pour Potelet, il se fait bien comprendre, déshabille sa mère, me picore jusqu'au soulagement. Donc, je le nourrie et il se régale, mange, mange, mange....

- Un "sictmoi" de la famille commence par un: "il mange beaucoup quand même, non ?" *sur un ton: il va finir obèse là*

- "Bah il se sert, c'est open totote, quand il aura fini il s'arrêtera comme d'hab" *zen*

- "Ah oui mais quand même, les bébés allaités mangent plus que les autres, je serais toi je le passerai au lait en poudre, il serait plus blindé, ton lait n'est pas assez nourissant" *ton: je sais mieux que toi*

- "Potelet ne serait pas potelé si mon lait n'était pas assez nourrissant, de plus le médecin trouve mon allaitement juste parfait, je ne vois pas pourquoi je vais lui donner du lait en poudre alors qu'il peut avoir le mien comme les veaux ont celui de leur mère !" *ton: courtois, poli*

- "[gros blanc] Euh oui, de toute façon c'est ton fils" *le "sictmoi" rend les armes*.

- "Oui et c'est mon éducation ;-)".


Ses préjugés sur l'allaitement sont les pires je pense, quel manque d'information, un de mes prochains billets d'ailleurs. ;-)


Et toi, une anecdote avec un "sictmoi" à partager ?

04/08/2014

La Mam que je pensais devenir [...]

J'étais persuadée en devenant Mam que j'allais suivre ce type de principes-de-merde (PDM). Tu sais le formatage qu'on t'apprend dans cette société depuis que tu es môme. Cette "éducation" qui te dit que si tu portes bébé à bras, si tu le prend à bras dès qu'il pleure, si tu allaites trop, si tu dors avec: ce sera un capricieux, pire en allaitant: il sera dans les jupes de sa mère !


Et puis je l'ai mis au monde ou plutôt avec Super Papa: on l'a mis au monde. Et à la minute où j'ai rencontré les petits yeux tout rond de petit Potelet, j'ai su que j'allais être juste là, sans condition, en laissant faire les choses, en écoutant mon instinct de mère, en lâchant ses conseils de merde et que j'allais tendre mon éducation vers la bienveillance. 

La première nuit fût difficile, il pleurait tellement, il n'arrêtait pas... Alors on a appuyé sur ce bouton rouge pour être délivré. La dame, blonde et rondouillette, puéricultrice est venu nous sauver *çà c'est ce que je pensais*, super gentille rien à dire sur çà, elle nous a conseillé de le laisser pleurer en montrant à Super Papa et moi même que quand on le prenait, il arrêtait *quand j'y repense aïe aïe aïe si seulement j'avais été moins bête*, du coup pauvre mère débutante *ce n'est pas une excuse* j'ai essayé de mettre son conseil en pratique, on l'a donc laissé tranquillement pleurer, s'égosiller et puis: j'ai craqué ! Je l'ai pris dans mes bras ce petit coeur, tout rouge, tout dégoulinant *mère indigne, oui tu peux me jeter la pierre* et je l'ai câliné, bercé, câliné, re-bercé et il s'est endormi, c'était si simple, si évident, il était là depuis 9 mois dans ce cocon au chaud près de mon coeur et je n'ai pas su comprendre ces cris. J'ai fais une erreur, que je n'ai pu jamais refaite d'ailleurs. 

Ce cauchemar, cette première nuit, m'a conforté et m'a permis de savoir ce que je voulais vraiment pour lui: une éducation bienveillante et sans pleurs

[...] Et que je n'ai pas su être



02/08/2014

Un pas après l'autre

J'entrais dans ma nouvelle vie.
Et pourtant, Mam-and-Potelet me semble avoir toujours existé, j'ai du mal à me dire que Super Papa et moi avions une vie sans Potelet. À vrai dire, je pense que ma vie a vraiment débuté depuis qu'il existe.
Mam devouée corps et âme à son potelet, c'est un peu comme un mariage en faite on devrait dire à la naissance: "Oui je te prend comme enfant, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort nous sépare".  *minute philosophique*

Bon revenons au sujet: pas à pas je deviens mère. 
Toi derrière ton écran, future maman, futur papa: le plus dur c'est de comprendre les pleurs de son enfant mais tu verras tu les reconnaîtras assez vite. Puis tu pleureras car tu seras impuissant ;-). Maiiiis nooon tu vas déchirer ! Tu vas trouver une à une les causes et tu vas y remédier. *Mode bisounours on* Pour moi, tous les parents sont bienveillants *haha mode  bisounours off*. J'espère au moins que tous les parents essayent au fond d'eux et pensent faire de leur mieux.

J'écoute, j'observe et je m'informe pour tenir une bonne ligne de conduite avec Potelet, être bienveillante. Je découvre des concepts que je développerai bientôt: l'allaitement, le co-dodo, la diversification menée par l'enfant, la langue des signes.
Je regrette de ne pas m'être posée toutes ses questions d'éducation (différente que celle ancrée dans les moeurs français) pendant ma grossesse.

Mais j'apprend de mes erreurs, je suis jeune, ha oui j'ai 22 ans.

Super Papa découvre avec moi, plus septique mais il m'écoute, on parle, on tranche, on est pas toujours sur la même longueur d'onde mais une chose est sur: Potelet est aimé.

La rencontre de ma vie

C'est à partir de ce jour que je me suis sentie femme pour la première fois, adulte, complète et pour couronner le tout: je devenais mère. 

A la maternité:

Contractions dans les reins à gogo, péridurale inefficace, ocytocine très efficace.
- Puis, "Euh... C'est normal que j'ai envie de pousser ?!"
Quelques poussées plus tard
- "Attrapez-le Madame"
La baleine rayé (= enceinte + vergeture) devenait: Mam ! Geekos devenait: Super Papa !

Ce moment merveilleux, si intime où tu attrapes ton bébé, ta chair, ton sang, ton savon tout gluant *faut quand même l'avouer*, j'ai pleuré comme beaucoup je pense. 
Pendant toute ma grossesse, bien enfoui dans ma tête de future mère j'avais peur de le perdre, j'avais peur d'être dans une bulle qui allait éclater à tout moment et me faire redescendre violemment sur terre mais çà y est: il était là, un soulagement si intense, une joie énorme. 

Je l'ai contemplé, contemplé, contemplé. La tétée de bienvenue fut laborieuse mais ce moment si fusionnel en peau à peau si majestueux.

Ce tout petit être me donne l'impression d'avoir arrêter le temps, je l'aime énormément, d'un amour si grand. Je découvre un nouveau sentiment: quand il pleure j'ai mal au ventre, çà me triture l'estomac, çà me prend les tripes, j'ai envie de pleurer avec lui, de le serrer fort fort fort pour qu'il arrête. Le plus dur c'est de ne pas comprendre ses pleures quand le béaba est fait, alors je suis là, je le serre, je me dis que si le sentir m'apaise alors me sentir doit l'apaiser. 

Ecoute mon coeur comme il bat mon amour, prend tes repères, sent mon odeur, sent mon souffle, souvient toi tu étais à l'intérieur, on communiquait déjà, c'est moi maman, dors repose toi, ne t'en fait pas: je serais toujours là




In utero

Ma première rencontre, ce moment où moi: Mam ne sait pas si je dois y croire *pincez-moi* ou si c'est ce genre de rêve où tu ne veux pas te réveiller.
Je suis allongée, là sur la table d'auscultation de l'échographe, et je vois la plus belle chose de ma vie: un point *bon j'avoue sur le coup j'ai rien compris jusqu'au moment où elle a dit "là c'est l'embryon"*. Il est magnifique, il nous ressemble déjà, il va marcher, courir, être chiant, vouloir une console genre ps10 (d'ici son adolescence on sera surement à la ps10), être plombier, coiffeur ou avocat, vouloir de l'argent de poche...
Je serre fort, très fort la main de mon Geekos pour qu'il sente cette émotion qui me traversse du genre "tu as vu mon coeur comme ce point est magnifique, c'est toi, moi, nous c'est un peu de nous deux qui va former qu'un. L'expression "être deux pour ne former qu'un" prend alors tout son sens dans ma tête.

Je ne pleure pas mais mon coeur pleure de joie.

Je réalise, c'est magnifique, il est magnifique.

Je ne sais pas si c'est une fille ou un garçon mais une chose est sur: il sera potelet comme moi.

On va continuer ce bout de chemin ensemble et çà pendant 9 mois, dpa - 2 exactement. A 16 sa je te sentirais pour la première fois, Geekos te sentira deux semaines plus tard. On apprendra que tu vas être un petit potelet !

La grossesse suivra son cours entre aigreurs d'estomac, difficultés à dormir, sciatique, douleurs ligaments. Une merveilleuse grossesse, trop rapide.

A ce moment là, ce dont je me souviens c'est que je l'aimais déjà, un peu plus chaque jour, d'un amour inconditionnel.


01/08/2014

Au commencement,

J'étais dans mon train-train quotidien avec Geekos puis tout à coup *oui oui* je suis prise de nausées *j'ai du manger un truc pas frais*, les jours passent et c'est de pire en pire ! Je décide de faire des tests: tous négatifs.

La moindre odeur me dégoûte, purée j'ai mal aux ventre, je me sens barbouillé au réveil, Geekos me prend pour une folle mais je refais des tests: deux barres: je vais être maman, Geekos va devenir papa. 

Nous allons être parent, ce sentiment indescriptible qui t'envahit: un mélange de joie, de peur, d'inquiétude, d'impatience. Serais-je être à la hauteur ? Quelle mère vais-je être ? Quel père va-t'il être ? Toutes ces questions qui trouveront réponse peu à peu. 


Je ne le sais pas encore mais je suis en pleine mutation passant de mammouth à baleine zébré.




Entrée en piste

Je me tâtais, je me tâtais, je me tâtais: un blog/pas de blog, oui/non puis finalement oui.

Jeune maman en devenir, qui apprend, qui fait des erreurs, qui va de découverte en découverte, qui teste, qui innove.

Jeune maman qui s'affirme et affirme, qui croit en ses convictions et milite peu à peu pour.