19/04/2015

Faire comme on peut, et faire au mieux.

Un de mes plus grands regrets pendant ma grossesse est de ne pas m'être un seul instant informé sur l'éducation des enfants. Quelle éducation va t'on lui donner ? 

Cette question est venue me frapper en plein visage quelques temps après la mise au monde de potelet, quand j'ai vu le schéma du bébé collé à sa maman et les "sictmoi" me lyncher avec leur fameux Principes De Merde, j'ai décidé de m'informer.


Oui mon premier reflex fut: google, pas vous ? *Google est ton ami*

Alors il y en a pour tous les goûts, mais je suis tombée sur une histoire d'éducation non violente *qézako ?*

Du coup, j'ai tapé "éducation non violente bébé" *google est magique*. Et je trouve çà quand même dingue de devoir mettre un nom sur une éducation  instinctive qui consiste juste à se faire confiance et à faire confiance en son enfant.

Suite à çà, j'ai décidé de "m'y mettre". Au début, j'ai voulu rentré dans le moule du "I.Filliozat" -> Parce que cette grande Dame est beaucoup citée et qu'en tant que maman débutante, je voulais suivre ce qu'on me dictait.

Situation: 
Potelet s'apprête à toucher la manette ps4 de Super Papa.

Maman réagit instinctivement: "NOOOOOOOONNNNN Potelet, tu ne peux pas". Ah zut, il ne faut pas que je dise non et des négations.

Bon allez, je  me reprend: "STOPPPP, Potelet tu peux jouer avec tes jouets". -> Stop c'est mieux que Non et aucune négatif: YES !

Potelet s'en contrefou, me regarde du genre "çà va ?" et prend la manette.

Je réitére autrement: j'opte pour un "Non Potelet, va jouer avec tes jouets" et hop je le met sur son tapis de jeu.

Ca marche c'est simple et çà me convient.
Et vous, çà se passe comment vos tentatives ? 

29/10/2014

Potelet et la peinture

Potelet a 8 mois et je suis fan d'activités créatives donc je me dis "pourquoi pas". 
Alors c'est partie, on va faire de la peinture. 

Super Papa en mode "euh il n'a que 8 mois" *et alors ?*

Je voulais de la peinture faite maison et mangeable. 
J'ai donc opté pour cette recette:

- 3 CS de sucre. 
-1 CC de sel.
- 1/2 verre de maïzena.
- 2 verres d'eau.

Mélanger le tout, faire chauffer dans une casserole jusqu'à épaississement. 
Laisser refroidir et y ajouter les colorants (ici colorant à pâtisserie basique). 



Une fois refroidi, j'ai installé la nappe de la table au sol, mon fils sur moi, tenue de combat exigée, un feuille de papier pour faire l'essai "peinture" puis une toile pour accrocher au mur.

Je lui ai proposé les différentes couleur tour à tour. Au début, il a trifouillé un peu la texture tout çà, puis hop il s'est lancé.

L'activité a duré: 15min, bain juste après. 

Et Taddaaaammm, laisser sécher puis accrocher. 


29/09/2014

Un petit coin de Paradis, un moment d'Enfer.

ô toi Sudiste, tu ne sais pas dans quel paradis tu vis.

28 Août la nuit, hop c'est parti, Potelet in the siège auto, Bof de 11 ans à l'arrière, Super Papa ultra-méga-crevé en mode "je conduis" et moi, départ pour....Marseille.
Tu me diras Marseille ?! Ton paradis c'est: Marseille -> Euh oui d'abord quand tu vis dans un coin où tu vois plus d'herbes vertes, de champs, de vaches que de sables fins et de ciel bleu... oui c'est le paradis.
Plus sérieusement: Marseille car Super Papa et Bof sont supporters de l'OM *mais çà on s'en fou on va pas commencer à parler de foot*

Du paradis à l'enfer: ma désaventure *et là je vais faire que me plaindre*

Avec la troupe on décide de manger devant le stade because Super Papa le veut donc je lui fais plaisir.
On a donc convenu que je rentrerai à l'hôtel en métro + bus (hôtel avenue saint menet pour ceux qui connaissent), comme on est quand même prévenant: on a pris l'itinéraire auprès de l'office de tourisme, imprimé les horaires et blablablas.
L'heure du match a sonné, je prend Potelet en poussette (la patate que je suis a zappé son mid taï dans la voiture) et hop me voilà parti en métro.

LE METRO: comment dire ? Le gros bordel pour y descendre avec une poussette, mais comment font les marseillaises chaque jour: PLUS JAMAIS en poussette.
Après deux changements de métro enfin arrivé au bus.

LE BUS: comment dire ? Alors il y a plein de numéro, l'agent est désagréable comme tout, je m'installe me voilà partie à la penne sur huveaune. 

J'arrive à l'arrêt, donc je descend (tu remarqueras que je fais preuve d'une logique hors-pair) et là: moment de solitude.

1- je ne reconnais RIEN.
2- il n'y a aucune indication type "hôtel F1 avenue saint menet avec une grosse fléche.

Visuellement, je suis perdue avec ma poussette à 19h45 YOUHOU !
Je met mon gps piéton (il me reste 30% de batterie !) et nous voilà parti pour l'hôtel à 45 minutes, 45 MINUTES !!! 

Je marche, Potelet s'impatiente vachement donc je chante, oui une ch'ti qui chante à Marseille des chansons de môme pour calmer comme je peux loulou. Enfin j'arrive de l'autre côté du pont (comprendre: début de l'enfer).

Note: Le GPS c'est top mais une avenue çà s'étend sur des kilomètres, donc le GPS me dépose dans l'avenue et biensur je vais à gauche et il faut aller à droite (pourtant j'ai le sens de l'orientation). Il commence à faire noir, j'ai quasi pu de batterie, Super Papa " t'es bien arrivé ?" euhhhh si tu savais. 
Je vois une caserne de pompier , je décide de bien la mémoriser au cas où je serai vraiment pommée dans la nuit, sans batterie avec un bébé de 6 mois et demi comme çà... Et je vois à 21h un petit groupe de papys en mode pétanque donc je vais les voir désespérée, Potelet qui braille comme pas possible. Sympatique ces hommes, ouff dans 700m je suis arrivée, arrêt tétée sur un banc et hop enfin j'aperçois le bout du tunnel: Hôtel F1 saint menet.

1h45 pour trouver son chemin -> PLUS JAMAIS je n'écouterai l'office de tourisme !

[[Tout le reste du séjour fût que du bonheur]]


21/08/2014

Mes intestins gigotent

Ce sentiment indescriptible qui te prend aux tripes quand tu l'entends pleurer: Suis-je la seule ?!

Lorsqu'il pleure, on t'assassine à coup de:  "mais laisse le pleurer" ou encore "il te teste, ce n'est pas le moment de lâcher".

Il a 6 mois, il pleure parce qu'il a un besoin et moi Mam j'accours l'assouvir ! Et c'est comme çà !

Je me rappelle de la pyramide de Maslow, vous connaissez ? C'est une pyramide des besoins d'un être humain. Bien des parents satisfont uniquement les besoins physiologiques de leur enfant, le besoin de sécurité mais le besoin d'amour est souvent limité par les PDM (principes de merde).


Car avec force, on doit dans l'éducation française ordinaire, laisser pleurer son enfant pour ne pas se faire bouffer, car nous: parent sommes les chefs, au dessus des enfants: je suis le maître du monde et toi petit hobbit joufflu tu m'obéiras !! *Mouahahahahahahaaaaa* -> çà ne choque que moi.

Scientifiquement *oui j'adore la science*, vous saviez que le cerveau (plus particulièrement le réseau hypothalamo-hypophysaire) envois un signal aux glandes surrénales (au dessus des reins) lorsque votre enfant pleure ? Ce signal a pour effet de produire du cortisol (= hormone de stress). En bref, plus bébé pleure, plus bébé stress. 

"Oh mais j'ai laissé ma fille pleurer et elle n'est pas morte ?!" -> bah oui, heureusement, ça ouvre un prochain billet: faut-il changer de comportement uniquement lorsque la conséquence directe est: la mort ?! 

Un peu brut de décoffrage mon billet, je vous l'accorde. 

Lorsque mon petit Potelet pleure, j'accours directement le réconforter que ce soit totote party, besoin de câlin, gros chagrins, faim, couche sale... Je m'en fiche, j'y vais, je le réconforte, le serre fort (pas trop non plus) et hop même si il continu de pleurer, je sais que dans son p'tit coeur son réservoir d'amour est rempli. Et quoi de mieux que démarrer la vie avec un réservoir d'amour remplit ? 
Dans ma vision des choses, un enfant qu'on ne laisse pas pleurer, s'épanouira mieux qu'un enfant qui pleure, on le guide vers la confiance en soi, la réalisation de soi, la quiétude, le bon développement. Il n'est pas livré à lui même dans son désarroi, ne sera pas capricieux car écouter (l'écouter ne signifie pas qu'on dis "oui" à tout).
Pour appuyer çà, je me dis que son cerveau est en pleine évolution, constante, il subit inconsciemment de grand changement au quotidien donc laisser le stress submerger ce p'tit loulou, non merci.

Que çà plaise ou non, je suis maman et je ne laisse pas pleurer mon enfant.

Et vous ?